Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 20:35

 

echo-copie-1.jpg

 

imagecho

Partager cet article
Repost0
4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 20:34

États-Unis : au moins 14 000 décès causés par les

 

retombées de Fukushima


mardi 17 janvier 2012 par Alain KALT (retranscription)


L’impact semble à peu près comparable à celui de Tchernobyl ; Les petits enfants sont les plus durement touchés, une recherche en cours montre un comptage de décès sûrement plus élevé.

On estime que plus de 14.000 décès aux États-Unis sont liés aux retombées radioactives de la catastrophe des réacteurs nucléaires de Fukushima, selon un important article de l’édition de décembre 2011 du Journal International des Services de Santé. C’est la première étude spécialisée publiée dans un journal médical à faire connaître les risques sanitaires de Fukushima. Les auteurs Joseph Mangano et Janette Sherman ont écrit que leur estimation des 14.000 décès d’américains dans les 14 semaines après les fusions des réacteurs de Fukushima peut se comparer aux 16.500 décès dans les 17 semaines après la fusion de Tchernobyl en 1986. L’augmentation de décès rapportés après Fukushima a surtout été constatée chez des enfants américains de moins d’un an. L’accroissement de décès infantiles 2010-2011 a été de 1,8%, comparé à la diminution de 8,37% des 14 semaines précédentes. L’article sera publié mardi et sera disponible sur le web à 11 h à l’adresse suivante : http://www.radiation.org 

Exactement 6 jours après la fusion des 4 réacteurs, (donc le 17 mars) des scientifiques ont détecté un nuage de retombées toxiques parvenu au-dessus des plages américaines. Des mesures ultérieures faites par l’Agence américaine de Protection de l’Environnement ont montré aux États-Unis des niveaux de radioactivité de l’air, de l’eau et du lait des milliers de fois au-dessus des normes. Les plus forts taux détectés d’iode-131 en précipitation ont été aux États-Unis les suivants (la norme est environ de 2 picocuries d’iode-131 par litre d’eau) : Boise, Idaho = 390 ; Kansas City = 200 ; Salt Lake City = 190 ; Jacksonville, Floride = 150 ; Olympia, état de Washington = 125 ; et Boston, Massachussets = 92.

L’épidémiologiste Joseph Mangano a dit : « Cette étude des risques sanitaires liés à Fukushima est la première à être publiée dans un journal scientifique. Elle ne fait qu’augmenter l’inquiétude et suggère fortement de continuer des études de santé pour comprendre le réel impact de Fukushima au Japon et autour du monde. Les découvertes sont importantes pour le débat actuel sur la construction de nouveaux réacteurs et combien de temps on doit conserver les réacteurs vieillissants en service. »

Mangano est directeur exécutif du projet Radiations et Santé Publique, et auteur de 27 articles de journaux médicaux et lettres. Janette Sherman, interne en médecine et toxicologue disait : « En se basant sur notre recherche en cours, le comptage réel des décès ici peut atteindre 18.000 personnes, si on ajoute les grippes et les pneumonies comme cause de décès, qui ont quintuplé dans la période en question. On a vu des morts dans toutes les tranches d’âge, mais nous continuons à réaliser que les petits enfants sont plus durement touchés car leurs tissus se multiplient rapidement, ils ont des systèmes immunitaires moins développés et les doses de radioisotopes sont proportionnellement plus importantes que pour les adultes. »

Le Dr Sherman est professeur adjoint à l’université du Michigan et co-éditrice de »Tchernobyl – conséquences d’une catastrophe pour les gens et l’environnement », publié en 2009 par l’Académie des Sciences de New York, et auteur de »Exposition chimique et maladie et Le délicat équilibre de la vie – Causes et prévention du cancer du sein. »

Les rapports hebdomadaires des centres de contrôle et de prévention des maladies établissent le nombre de morts pour 122 cités américaines avec une population supérieure à 100.000 habitants, c’est à dire entre 25 et 30% des États-Unis. Dans les 14 semaines après l’arrivée des retombées de Fukushima aux US (entre le 20 mars et le 25 juin), les morts rapportées aux centres de contrôle des maladies a augmenté de 4,46% par rapport à la même période de 2010, comparé aux seuls 2,34% dans les 14 semaines précédentes. Les décès en excédent pour tout les US pendant cette période sont d’environ 14.000.

SOURCE : http://www.marketwatch.com/story/me... 

 http://environnement-lanconnais.asso.fr/spip.php?article298

Partager cet article
Repost0
4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 20:33

"Alors que le gouvernement japonais vient de décréter l’arrêt à froid des réacteurs de Fukushima (comme s’il y avait encore des « réacteurs » à Fukushima !), un journaliste japonais indépendant, Tomohiko Suzuki, a donné vendredi une conférence de presse très instructive. Cet homme courageux, journaliste de terrain, s’était fait embaucher à la centrale de Fukushima Daiichi comme ouvrier par l’intermédiaire d’une filiale de Toshiba. Il a pu ainsi enquêter à l’intérieur même du site du 13 juillet au 22 août 2011, assigné à une tâche liée au retraitement de l'eau contaminée. Ses révélations décapantes nous amèneront à nous interroger une nouvelle fois sur la disparition de dizaines, voire de centaines d’ouvriers sur les listes administratives de la centrale nucléaire."

 

tomohiko-suzuki.jpg

 

Lire la suite et visionner les vidéos sur:

 

http://fukushima.over-blog.fr/article-les-disparus-de-fukushima-93065109.html

Partager cet article
Repost0
4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 20:32
Partager cet article
Repost0
4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 20:31

Tchernobyl aujourd’hui

 

Source : « Le Dniepr » Le journal des enfants de Tchernobyl - n.58 – juin 2011

Journal édité par l’association humanitaire alsacienne reconnue d’utilité publique :

« Les enfants de Tchernobyl » 


L’association a effectué en 2011, une mission pour évaluer la situation sur le terrain (régions sud ouest de la Russie) plus de 25 ans après l’explosion du réacteur à Tchernobyl le 26 avril 1986. Les études ont été principalement effectuées à Novozybkov (Ukraine), ville de 41 000 habitants située à 200 km de la centrale nucléaire accidentée.


Les analyses sont prises avec un spectromètre gamma très performant pour évaluer la contamination en césium 137 de la couche superficielle des sols. Les résultats sont sans appel, les chiffres s’affolent sur le compteur : la moyenne donne environ 250 000 Bq/m2 de césium 137, soit autant que dans la zone interdite de Tchernobyl (et nous sommes à 200 km !) et cela dans les jardins, les cours d’école, les forêts…


Qui dit contamination des sols dit bien sur contamination des aliments, et donc contamination de la population. Car si la radioactivité du sol diminue  (il faudra attendre plus d’un siècle pour atteindre des concentrations non toxiques) elle s’accumule en revanche dans le corps des êtres humains. Certains enfants, qui n’étaient pas nés en 1986, ont dans leur corps autant de césium 137 que leurs parents 25 ans plus tôt…


Depuis 1986, des milliers d’études ont mis en évidence dans les pays touchés une augmentation sensible de toute sortes de pathologies, de cancers aux retards de développement mental. « L’Académie des sciences de New York » a publié le recueil le plus complet de données scientifiques concernant la nature et l’étendue des dommages infligés aux êtres humains et à l’environnement à la suite de l’accident. Les auteurs estiment que les émissions radioactives du réacteur en feu ont atteint 10 milliards de curies, soit 200 fois les retombées des bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki…


Les dépenses directes provoquées par la catastrophe pour les 3 pays les plus touchés dépassent 500 milliards de dollars, ce qui rapporté au coût de la vie dans l’U.E, représente plus de 2 000 milliards d’euros…

On ne peut s’étonner de la désinformation quand aux conséquences sanitaires et écologiques de l’accident, lorsque l’on sait que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), porte parole de l’establishment nucléaire, a signé un accord en 1959 avec l’OMS, interdisant d’informer les populations sur les effets des rayonnements ionisants pour les humains sans l’aval de l’AIEA…


…Le maire de la ville de Novozybkov relate n’avoir entendu parler de la catastrophe que deux mois après, leur ville a ensuite été classée « zone d’évacuation » mais n’a jamais été évacuée faute d’argent pour reconstruire une ville nouvelle plus loin, les normes admissibles de contamination au césium 137 dans l’alimentation ont été rehaussées, la nourriture disponible localement est contaminée et à moins d’émigrer aucune autre n’est disponible, l’Etat rachète les maisons de ceux qui veulent partir mais les recède à des mal logés d’ici ou d’autres régions, des pommes de terre produites dans les terres contaminées sont envoyées en Sibérie, l’hôpital local doit faire face à une hausse constante des pathologies dans des conditions des plus rudimentaires, la contamination est diluée dans toute la Russie….


Bilan sanitaire de Tchernobyl en quelques chiffres :


·      OMS : 5 000 cancers de la thyroïde et 9 000 autres cancers en zones très contaminées

·    AIEA: 56 morts de cancers de la thyroïde, 4 000 personnes pourraient décéder.

·    

       UNSCEAR, Comité scientifique de l’ONU pour l’étude des effets des rayonnements ionisants : 6 000 cancers de la thyroïde dont au moins 15 mortels (en 2005).


·   Greenpeace : 100 000 à 400 000 morts de cancers et autres maladies en Ukraine, Russie, Biélorussie.


·   Académie des sciences de New York : 985 000 décès dans le monde entre 1986 et 2004, 125 000 liquidateurs morts, 40 à 80% d’enfants malades dans les zones contaminées.

 

 

P1

 

P2.x-(p35-2007-Comment

 

Petite histoire de la centrale:


L’URSS projetait de faire de Tchernobyl la plus grande centrale nucléaire d’Europe, avec 12 réacteurs…


·      Réacteur 1 : mis en service en 1977, arrêté en 1996.

·      Réacteur 2 : mis en service en 1978, arrêté en 1991 à la suite d’un incendie.

·      Réacteur 3 : mis en service en 1981, arrêté en 2001 à la demande des autorités internationales.

·      Réacteur 4 : mis en service en 1983, explose en 1986.

·     Réacteur 5 : construction interrompue par l’accident, sert de poubelle pour les déchets du bloc 4.

 

Arrêtés, mais pas décontaminés. Installations, combustibles et déchets nécessitent une vigilance permanente. Aujourd’hui l’objectif est de « sécuriser le site » : une enceinte doit être construite autour du sarcophage fissuré (arche métallique de 23 000 tonnes, 108 m de haut, 162 de long). Les travaux ont débuté en 2010, et devraient s’achever en 2015. Projet estimé à 1,540 milliards  d’euros. 520 millions d’euros sont requis d’autre part, pour la gestion de 2 millions de tonnes de combustibles radioactifs actuellement stockés à l’air libre…

 

L’association "Les enfants de Tchernobyl" organise depuis 18 ans des séjours d’été pour 3 000 enfants Ukrainiens et Russes de 6 à 11 ans victimes de contamination radioactive, dans des familles alsaciennes. Pour leur permettre de se refaire une santé grâce à une alimentation « propre » :


« Après trois semaines de séjours en France, la charge de césium 137 des enfants a baissé de 20 % en moyenne, après huit semaines de 62,5 %. Preuve qu’il est important de faire sortir les enfants des zones où la nourriture est contaminée et où il y a des sources d’irradiation externe. »


Elle finance aussi des cures de pectine de pomme (avec vitamines et oligo-éléments) qui permettent de réduire la contamination interne.

 

Bibliographie pour approfondir :


« L’Atlas des contaminations radioactives » d’André Paris, Ed. Yves Michel. Un ingénieur agronome et géologue, spécialiste bénévole de la mesure de contamination des sols sillonne toute l’Europe de 1999 à 2001, pour enregistrer une « image » de la radioactivité « vue » à la surface du sol. 3 000 mesures qui apportent une information indépendante sur les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl.


« Tchernobyl, 25 ans après. Situation démographique et problèmes de santé dans les territoires contaminés » de Youri Bandajevsky, Ed. Yves Michel. Emprisonné pendant huit ans pour avoir dénoncé la politique de santé de la Biélorussie après Tchernobyl, le professeur Bandajevsky préside depuis 2009 le Centre écologie et santé de Kev. Il a élaboré « un modèle de système de vie dans un territoire par la radioactivité ».

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 20:31

« Aux député-e-s et candidat-e-s aux législatives

Madame, Monsieur,

En période de grand froid, la supposée « indépendance énergétique » de la France est mise à mal puisque notre pays est dans l'obligation d'importer massivement du courant d'Allemagne, de Suisse et d'Italie. Le risque de coupure n'est donc que la conséquence de choix énergétiques irrationnels faisant la part belle au nucléaire et au chauffage électrique censé écouler le surplus d'électricité produite.

De plus, le nucléaire n’assure jamais notre indépendance énergétique puisque notre uranium est importé à 100 %, essentiellement du Niger où il est extrait dans des conditions scandaleuses pour les travailleurs et les populations locales. À moins que le Niger soit une colonie française ?

Le nucléaire ne crée pas d’emplois : EDF fait de plus en plus appel à des intérimaires qui se surnomment eux-mêmes "viande à rems", ce qui en dit long sur leurs conditions de travail...

Le nucléaire est une énergie non renouvelable, l’uranium étant un métal, élément naturel dont les gisements ne seront pas éternels.

Le nucléaire manque de souplesse et il faut recourir aux énergies fossiles en période de pointe (centrales à gaz ou importation).

Le nucléaire ne résout pas les problèmes liés à l’effet de serre : l’énergie nucléaire ne représente que 5 à 6 % de la consommation mondiale d’énergie (et 17 % de l’électricité). Les gaz à effet de serre sont produits en majorité par les usages non électriques de l’énergie : transports, industrie, bâtiment, agriculture.

De surcroît, nucléariser ne serait-ce que 80 % de la production mondiale d’électricité nécessiterait de construire 2 000 réacteurs supplémentaires (il y en a actuellement 440), et dans des délais très courts, ce qui n’est absolument pas réaliste.

Le nucléaire est coûteux : des milliards d’euros sont pris sur les fonds publics pour la recherche nucléaire au détriment des autres sources d’énergie et des autres secteurs de la recherche. Que dire du coût exorbitant de la construction et du fonctionnement, du démantèlement et de la "gestion des déchets" pendant des milliers d’années ! Et en cas d’accident majeur ? À titre d'exemple, le coût des conséquences de l’explosion d’AZF à Toulouse est estimé à plus d’1,5 milliards d’euros... et c'est une catastrophe mineure, au regard d'accidents de type Tchernobyl ou Fukushima.

Le nucléaire est polluant : il n’y a aucune possibilité d’éliminer les "déchets" radioactifs pour des siècles et des siècles... amen ? Les centrales ne sont pas étanches (fuites radioactives dans l’eau, l’air) et des proliférations microbiennes et autres sont constatées dans les eaux devenues trop chaudes en aval des centrales. Même les pêcheurs s’inquiétent !
Que dire des pollutions liées aux transports (combustible, déchets...) et de celles liés aux chantiers pharaoniques de la construction de nouvelles centrales ?

Le nucléaire est dangereux pour la santé : il s’ajoute aux autres sources de radioactivité déjà nombreuses (naturelle, retombées des essais militaires, rejets et traitements médicaux, irradiation des aliments...) On sait maintenant qu’aucune dose n’est anodine. Pourquoi ne pas dépenser l’argent des contribuables (notre argent !) plutôt à limiter ces pollutions radioactives qu’à en rajouter ? Quant à l’accident... on admet maintenant qu’il est possible... Il est même de plus en plus probable, compte tenu du vieillissement du parc nucléaire et de l’allongement artificiel de la longévité des centrales pour des raisons purement comptables. Les incidents se multiplient et même la CGT, réputée pro-nucléaire, tire la sonnette d’alarme ! Sans compter bien sûr les risques d’attentats et de malveillances, d’accidents lors des transports, ou liés aux aléas climatiques. Des déchets radioactifs traversent la France en camion et en train deux à trois fois par semaine ! Une catastrophe majeure style Tchernobyl ou Fukushima, c’est des victimes innombrables, des régions entières inhabitables, des conséquences sanitaires gravissimes (cancers, malformations congénitales...) et ce, pendant des milliers d’années.

Le nucléaire est dangereux pour la démocratie : depuis l’été 2003, toute information concernant le nucléaire même civil est maintenant classée "secret défense". La gestion d’une catastrophe nucléaire serait donc militaire... et quelle gestion ? Les Toulousains n’ont pas oublié celle de l’explosion d’AZF... Il est peut-être utile aussi de rappeler que plus de 60 % des Français sont contre le nucléaire... Que dire de la gestion de la catastrophe de Fukushima ? les Japonais sont plus stupides que les Français ? Allons donc...

Le nucléaire est dangereux pour la paix. La plupart des pays développés l’abandonnent, seuls les pays en développement y recourent (une partie des matières radioactives produites dans les centrales peut servir à des fins militaires...) La France serait donc un pays en voie de développement ?

Il faut sortir immédiatement du nucléaire, ou nous n’en sortirons jamais... et c’est possible !

Bien sûr, en France, 75 % de l’électricité est d’origine nucléaire et les renouvelables ne peuvent pas prendre le relais immédiatement (actuellement, il faudrait 200 000 éoliennes !)

Mais l’équivalent de 12 réacteurs est envoyé à l’exportation, or rien ne nous oblige à accepter de produire de l’électricité nucléaire pour les pays qui se vantent de ne plus le faire !

L’équivalent de 9 réacteurs sert pour l’autoconsommation des centrales (uranium enrichi, retraitement, etc.) et le transport du courant (lignes haute tension et transformateurs), 17 sont arrêtés en permanence pour réparation... en fait, seule une vingtaine de réacteurs sert vraiment à notre consommation !

Une sortie immédiate peut donc s’envisager avec, en période de transition :

1) des mesures d’économies d’électricité, possibles sans perte de confort (logements correctement isolés, interdiction du chauffage électrique, appareils classe A, suppression des veilles, limitation des éclairages nocturnes publics, dans les vitrines et les bureaux...) et rapidement mises en œuvre grâce à des mesures politiques d’incitation, à l’instar de ce qui fut fait pour renouveler le parc automobile. Prenons exemple sur les Japonais ! Depuis Fukushima, ils ont drastiquement diminué leur consommation électrique.

Douze réacteurs servent à la production d’eau chaude sanitaire et au chauffage électrique, ce qui est une aberration ! L'eau chaude sanitaire peut être produite avec le solaire, le chauffage peut être assuré de nombreuses façons, et est même quasi inutile dans des logements correctement conçus (Label Minergie par exemple).

2) l’utilisation de toute la puissance déjà installée des centrales hydrauliques et des centrales thermiques à énergies fossiles (charbon). Ces dernières sont actuellement utilisées à 10 % de leurs capacités, pour les seules périodes de pointe.
Le réchauffement climatique est souvent utilisé comme contre-argument à cette solution. Il faut savoir que le CO2 n’est pas le seul gaz à effet de serre ! Il y a aussi la vapeur d’eau (et les centrales nucléaires en produisent beaucoup), le méthane, le N2O et surtout les HFC et PFC (refroidissement dans l’industrie, les transports...) qui ont un potentiel de réchauffement global 10 à 15 000 fois plus élevé que le CO2. Limiter les transports serait plus efficace pour limiter la production de GES que de continuer à nucléariser la France. La production d’énergie électrique française ne représente que 1 % de la production d’énergie mondiale... autant dire vraiment pas grand chose.

De plus, le béton avec lequel sont construites les centrales nucléaires dégage des quantités de CO2 lors de sa production.

Il est possible, et indispensable, de :

- développer la cogénération (une centrale produit 2/3 de chaleur pour 1/3 d’électricité), développer les renouvelables (solaire, éolien, biomasse...), la méthanisation...

- développer l’éco-construction et l’habitat bioclimatique,

- décentraliser la production d’énergie et adapter les solutions aux situations locales,

Enfin, sortir du nucléaire créera des emplois ! Autrement plus nombreux, sains et valorisants que ceux du nucléaire.

Le chauffage électrique est inefficace énergétiquement et coûteux pour l'usager. La transition énergétique passe désormais par une interdiction ciblée du chauffage électrique pour les constructions neuves et par son remplacement progressif pour les bâtiments anciens. Une telle politique rendrait de plus inutile la constructions de centrales à gaz destinées à répondre aux pics de consommation liés au chauffage électrique.

En cette période électorale, nous vous invitons à utiliser ces commentaires pour faire connaître aux électeurs vos engagements sur ce sujet.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes salutations de citoyen attentif à votre réponse.

Posté par Catherine R
Le 03/02/2012 à 08:44:17 »

Partager cet article
Repost0

Qui Sommes Nous?

  • : CAN Commission pour des alternatives au nucléaire sud gresivaudan
  • : Le CAN, collectif né le 28/09/11 est devenu la "Commission pour des Alternatives au nucléaire", au sein de l'Association GSE depuis le 15/04/13. Il s’est monté à l’initiative de citoyens de Saint Marcellin, du Royans et des alentours et est ouvert à toutes personnes et associations désireuses d’agir pour l’arrêt du nucléaire et la mise en place d’alternatives durables (ni nucléaire, ni gaz de schistes). contact: cansudgresivaudan@yahoo.fr
  • Contact

Prochaine réunion

Venez nombreux joindre vos forces vives et esprits créatifs pour un monde meilleur ! Prochaine réunion: le 16/12/13 à 20h30 Maison des Associations de St Marcellin